La construction de la papeterie démarre en 1930 avec une trentaine d'ouvriers et une production de 2 000 tonnes de papier à l'année
Grogne chez les ouvriers de la papeterie qui subissent nuisances sonores et odeurs nauséabondes !!!
3 ans plus tard la fonderie emploie 120 ouvriers qui fabriquent des blocs moteurs et des culasses
En 1959 les usines tournent à plein régime
En 1965 le groupe Lafargue rachète la papeterie . La production est portée à 6 000 tonnes de papier par an , et ira jusqu'à 13 000 tonnes en 1981
Elle devient filiale du groupe Smurfit en 1989 mais sera broyée par la fusion Smurfit Kappa en 2005
Le dernier salarié quitte l'usine le 2 juin 2006
La fonderie devient filiale de Caterpillar en 1975 et emploie 700 personnes . La production atteint les 15 000 tonnes de pièces de fonte par an
Mais les plaintes pour nuisances se multiplient tout comme les grèves !!!
Malgré un plan de restructuration lancé en 1997 , la fonderie est placée en redressement judiciaire 2 ans plus tard
Aucun repreneur ne se présente et elle cesse toute activité en décembre 1999
Une dépollution du site est entreprise en 2008
Après des années de friches , la démolition est en cours , j'arrive trop tard sur ce coup là .....
Ce site immense qui comprend également la caserne Fieschi et le couvent manufacture des capucins fait partie de l'ambitieux projet du futur éco-quartier Fieschi
Sortie urbex de novembre 2018
De l'autre côté de la route de Rouen Le couvent (manufacture ) des capucins caserne Fieschi à Vernon
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L'ANCIENNE VOIE DE CHEMIN DE FER PARIS-LE HAVRE |
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LA CITE DU CAPITAINE MARCHAND |
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DEMOLITION DE LA CITE CAPITAINE MARCHAND |
les vestiges de voies ferrés sur la photo montrant le site de l'ancienne fonderie Caterpillar de Vernon correspondent à un branchement particulier permettant de desservir plusieurs usines dont la papéterie et la fonderie. Ce branchement était raccordé à la ligne de chemin de fer Paris- Le Havre.
RépondreSupprimerJe rajouterai que l'ancien site de la fonderie est devenu un jardin public conservant en partie les sols bétonnés de l'ancienne usine, ainsi que les vestiges du branchement particulier ; à côté, tous les bâtiments de l'ancienne papeterie ont été rasés et l'espace est destiné à accueillir un complexe cinématographique avec différents services : hôtel, restaurant, administration...
RépondreSupprimerEn conclusion, il est possible d'affirmer que ces deux vastes friches industrielles ont été réaménagées au mieux, même si chacun regrette la perte des emplois. L'entrée de Vernon dans cette partie de la ville montre un aspect plus esthétique.